Je suis devenue digitale nomade à 30 ans, l’âge auquel la société voudrait que l’on se range. On me demande souvent pourquoi j’ai fait ce choix de vie qui intrigue ceux dont le besoin de stabilité est fort.

Certains diront que l’on risque de se perdre lorsque le voyage est trop long. Mais moi, je me suis retrouvée.

Je me suis donnée la permission d’accepter ce que je suis. Je n’ai jamais été câblée pour la routine, ni pour le sédentarisme, qu’il s’agisse de ma vie personnelle ou professionnelle.

Voici donc mon histoire personnelle, celle qui m’a forgée et qui a fait de moi une voyageuse à temps complet.

Je me suis réalisée lorsque je suis devenue digital nomad

Avant de plier bagages pour l’Asie, je suis retournée dans la maison où j’ai grandi.

Mon petit village du Nord de la France. 3000 habitants, dont la plupart sont très ancrés au territoire et à la vie locale. Mes propres parents ne sont pas de grands voyageurs, ils trouvent la France bien assez belle et grande pour que le besoin d’ailleurs ne se fasse ressentir. Je les comprends, notre pays est très beau – mais pour moi, ce qui est familier deviendra vite insuffisant.

En faisant du tri, j’ai retrouvé mes précieuses affaires d’adolescente : journaux intimes, cartes du monde couvertes de petites croix sur les pays que je souhaitais visiter, des photos de catalogues d’agences de voyage découpées et collées sur de grands posters …

J’ai replongé avec acceptance le long du fil conducteur qui m’a construit personnellement. En grandissant, je n’avais pas vraiment d’idée job de rêve, mais j’ai toujours voulu voyager. C’était viscéral.

Le livre qui a bercé mon enfance ? « Nageons, Roulons, Voguons » – un ouvrage Disney qui explore tous les continents et les moyens de transport pour les relier.

À 10 ans, je fais ma première expérience du racisme. Un mal pour un bien, pour moi qui ne pensais pas frontières. Je me passionne d’abord pour mes racines méditerranéennes, puis pour les autres cultures du monde.

À 14 ans, je supplie ma mère (enseignante) de demander sa mutation au bout du monde. Malgré notre motivation, ça ne sera pas possible.

À 16 ans, j’achète le guide d’orientation Onisep : « travailler à l’international« . J’en ai poncé toutes les pages, sans vraiment être convaincue par les métiers proposés (commerce, diplomatie, tourisme…).

À 17 ans, je pars pour une année d’échange aux Etats-Unis, avec un anglais approximatif et l’envie de vivre mon « American Dream ». Je prenais l’avion pour la première fois.

À 19 ans, je laisse tomber mes études en DUT pour partir explorer l’Amérique latine en sac à dos, sans parler un seul mot d’espagnol. Premier voyage solo.

À 21 ans, j’intègre le programme France-Caraïbe de Sciences Po Bordeaux pour une seule raison : la promesse de pouvoir vivre en Martinique et en Jamaïque la moitié du cursus.

À 25 ans, après mes études, je multiplie les voyages en solitaire. Lors de chaque séjour, je fais des rencontres incroyables. Je tombe amoureuse de l’humanité lorsqu’elle est belle, et je grandis en compassion quand elle est injuste et que j’y suis impuissante.

J’apprends à apprécier la solitude, l’inconfort, le mal du pays parce que ces émotions sont le prix à payer pour toutes les belles expériences d’un quotidien nomade.

Je deviens aussi entrepreneure à cette époque : depuis, impossible de faire machine arrière. Je suis allergique au salariat, et ce n’est pas faute d’avoir essayé. Les cadres ne me rassurent pas, ils m’oppressent.

À 30 ans, je suis enfin devenue digital nomade à temps complet. Je fais face à quelques réflexions, on me dit qu’il serait temps de se ranger, de se poser, d’être « adulte ». Mais, fort heureusement, 30 ans c’est aussi l’âge où l’on gagne le courage d’assumer ses choix et ses envies.

À 32 ans, je décide de poser les valises au Costa Rica (où je suis depuis +1 an maintenant). Devenue Digital Settler (plutôt que nomade), je profite d’être en Amérique centrale pour découvrir les alentours (comme le Mexique ou El Salvador). Je trouve aussi une opportunité full time sur le même fuseau horaire, et ça me change la vie !

Mon sentiment après quelques mois de nomadisme

Une fois devenue digital nomad, j’ai réalisé que ce choix était l’une des plus belles décisions que j’aurai pû prendre. J’ai bien eu raison de n’écouter que moi dans la définition de ce qui me rend heureuse.

  • Non, je ne me suis pas paumée sur la route, et ça n’arrivera probablement pas.
  • Non, je ne suis pas seule. En quelques mois seulement, j’ai rencontré une communauté d’humains venants de tous horizons, qui pensent exactement comme moi. Que ça fait du bien de se sentir comprise et connectée.
  • Non, je n’ai pas tout perdu en décidant de quitter ma ville d’adoption (Bordeaux) et ma vie sédentaire. Bien au contraire. J’ai retrouvé mon énergie, mon appétit pour la vie, ma créativité, mon ambition et ma motivation après des années d’une nostalgie que je n’arrivais pas à expliquer.

Bien sûr, je prévois de rentrer régulièrement pour les grands événements de la vie : marriage des amis, naissances et bons moments en famille. Je vais aussi organiser des formations et ateliers à Paris pour mes clients. Cependant, je veux continuer à vivre sur la route, sans logement fixe, et à l’étranger une grande partie de l’année.

Ou aller digital nomad

Extrait de « Tout pour être Freelance » (page 60, éditions Caliopea). Dans ce livre (que j’ai écrit avec amour), je te présente les meilleurs spots pour Digital Nomads et te donne des conseils pour y arriver ! Tu peux acheter le pdf ici et le livre broché là 🙂

Ma vocation s’est naturellement dessinée au fil des voyages

Le modèle de vie traditionnel n’est pas fait pour tout le monde. Ainsi, en écoutant les récits d’autres nomades, je me rends compte à quel point mon histoire n’est pas unique. Je ne suis pas un cas isolé.

C’est pour ça que j’ai eu envie de former, d’écrire et de créer du contenu sur le sujet :
– pour les digital nomads en devenir ou aguerris – pour qu’ils puissent se créer une vie dans laquelle ils se sentiront épanouis,
– pour les professionnels qui font le choix de devenir freelances (face à la stabilité et la certitude du sacro-saint CDI) – pour qu’ils puissent devenir indépendants le plus longtemps possible,
– pour les entreprises qui encouragent ces modes de vie hors du commun – afin qu’elles réussissent et deviennent les alliées des professionnels épris de liberté !

J’ai donc créé une offre complète pour autour de l’économie freelance ! Cela est venue comme une évidence, en croisant ma passion, mon expérience et mes convictions !

Devenir Digital Nomad : un mode de vie plutôt accessible !

Lorsque je suis devenue digital nomad, j’ai remarqué que beaucoup de mes contacts professionnels rêvaient de ce changement de vie – mais ils pensaient que ce n’était pas pour eux.

Difficile de se lancer complétement seul ! J’ai moi-même reçu tellement d’aide de mentors, de formations, de coachs … J’ai énormément de gratitude pour ceux que la vie a mis sur mon chemin pour m’aider à réussir en tant que freelance et digital nomad ! 

J’ai donc décidé de donner – à mon tour – des clefs au plus grand nombre de personnes possibles. Dès lors, l’idée de ce blog s’est imposé. 

Tu as envie de devenir digital nomad et tu ne sais pas par où commencer ?

J’ai écrit ces contenus gratuits pour toi :

Pour aller plus loin, tu peux découvrir mon livre 🙂 il t’aidera à comprendre comment créer une entreprise en ligne et pouvoir ainsi travailler depuis ton ordinateur !

Découvre « Tout pour être Freelance » (éditions Caliopea). Dans ce livre (que j’ai écrit avec amour), je te présente les meilleurs spots pour Digital Nomads et te donne des conseils pour te lancer et réussir en freelance ! Tu peux acheter le pdf ici et le livre broché là 🙂

👇 Et toi, quelle est ton histoire ? Dis moi en commentaire si tu es déjà digital nomad ou si tu rêves de le devenir 👇

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